Amnesty International oeuvre en
faveur des personnes - hommes et femmes - emprisonnées
que ce soit pour des raisons de conscience, de croyance,
en raison de leur origine ethnique, ou de leur
appartenance politique, ou de leurs moeurs,
sous réserve qu'elles n'aient
jamais usé de violence ou invoqué son recours.
Lors
de son conseil international qui s'est tenu à Dakar en
2001, l'Organisation a redéfinit ses objectifs et les a
complétés en les définissant comme suit :
« Amnesty international
est un mouvement mondial de personnes qui luttent pour
les droits humains. Elle intervient au nom des victimes
de violations de ces droits, en fondant son action sur
une recherche impartiale et sur le droit international.
L'organisation est indépendante de tout gouvernement,
idéologie politique, intérêt économique ou religion »
Amnesty International oeuvre pour le respect, par les
gouvernements, des règles internationales définies par
l'O.N.U. en matière de traitement des prisonniers,
notamment par les conventions de Genève. L'organisation
leur demande le respect de la primauté du droit
ainsi que la ratification et l'application des textes
relatifs aux droits humains.
Grâce
à son réseau et à ses sources, Amnesty International
mène des recherches systématiques et impartiales sur des
cas individuels et des pratiques d'atteintes aux droits
humains.
Ses investigations sont consignées dans un rapport
annuel très largement repris par la presse
internationale et qui permet de rendre publiques de
telles atteintes, quelque soit le pays concerné.
Afin
de contrôler le respect, par les tribunaux, des règles
du droit international, Amnesty International délègue
ses envoyés comme observateur ou comme enquêteur lorsque
la nature de l'affaire présente un caractère politique,
sensible ou correspond à ses orientations statutaires.
Ces observateurs établissent des rapports et recueillent
sur place des informations concernant les personnes
emprisonnées en raison de leurs opinions.
Ces missions sont
régulièrement composées de juristes, de techniciens
ou d'anciens diplomates à l'expertise reconnue.
C'est
ainsi que l'organisation, grâce à ses réseaux et ses
experts peut collecter de nombreuses informations sur
les atteintes aux droits fondamentaux et oeuvrer,
ensuite, pour qu'ils soient respectés.
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